Voici une liste de stratégies possibles pour apprendre une leçon. Elle n’est pas exhaustive, c’est à dire qu’elle peut toujours être complétée par de nouvelles stratégies, de nouvelles variantes, etc.

En général, utiliser une seule stratégie ne suffit pas à bien ancrer une connaissance. Multiplier les stratégies permet d’améliorer la mémorisation, en augmentant et en renforçant les liens créés en mémoire. N’oubliez pas qu’être attentif en cours fait déjà la moitié du travail ! Plus vous serez attentif en cours, plus la leçon vous semblera familière quand vous devrez réviser chez vous, plus ce sera donc facile d’apprendre (moins de stratégies nécessaires, moins de temps à y accorder!). 

Petite mention spéciale à ceux qui préparent le Brevet : il vous faudra, en toute fin d’année, réviser les leçons du début de l’année. Il est donc important que chaque apprentissage soit le plus fort possible afin qu’il vous en reste des traces même 6 mois plus tard quand le Brevet arrivera ; des traces en mémoire, mais aussi des traces sur papier grâce à vos cours, fiches de révisions. Les stratégies évoquées ci-dessous sont utiles tout au long de l’année, mais vous n’aurez pas le temps de tout faire, pour toutes les matières et pour tous les chapitres, lors du dernier mois de révision. Il vous faudra, à ce moment là, pouvoir vous contenter de réviser, et non pas devoir apprendre de 0. 

Les stratégies de base, pour commencer l’apprentissage : 
  • Je lis plusieurs fois dans ma tête : tout simplement pour se souvenir de quoi parle le cours, voir si ça nous semble familier ou inconnu, et aussi tout simplement, commencer à se concentrer pleinement sur la leçon.
  • Je lis à voix haute : pas indispensable mais parfois bénéfique pour certains, n’hésitez pas à essayer. 
  • Si possible et si j’en ressens le besoin (en cas de difficulté ou de grande fatigue à la lecture) j’écoute la leçon lue par quelqu’un, ou si j’ai une tablette/ordinateur, j’utilise la lecture par le logiciel (fonction incluse, si elle n’est pas accessible immédiatement, regardez dans les paramètres d’accessibilité handicap, cette fonction est généralement présente pour les personnes malvoyantes). 
  • Je fais le point : qu’est-ce que je dois apprendre ? Des définitions, des dates, des schémas, une frise…? Qu’est-ce que je maitrise déjà un peu, beaucoup, pas du tout ? Dois-je apprendre les choses en suivant un ordre précis ? Lequel ? Est-ce que je peux tout apprendre en une seule fois, ou est-ce que je dois prévoir plusieurs sessions d’apprentissage ?
  • Je me projette : prévoir de réutiliser ses connaissances aide le cerveau à les ancrer, simplement car il sait pourquoi il le fait. Par exemple, si on vous dit quelque chose et qu’immédiatement vous pensez « Oula, quand je vais raconter çà à untel, il va halluciner ! », et bien vous pouvez être sûr que vos cerveau n’oubliera pas cette chose tant que vous ne l’aurez pas racontée à untel ! Evidemment quand on apprend une leçon pour un contrôle, on sait que ce sera pour utiliser les connaissances au contrôle. Pensez-y pleinement et projetez-vous : en lisant la leçon, demandez-vous quelles questions le / la prof pourrait vous poser. On peut aussi prévoir de réutilisez ses connaissances en expliquant la leçon à quelqu’un : une personne de sa famille ou un ami. Par exemple, aider un autre camarade à comprendre la leçon en lui expliquant vous sera très bénéfique pour vous même. 
Puis, selon mes points forts, mes préférences, mes besoins :
  • Je lis une nouvelle fois la leçon en y ajoutant des repères en fonction de mes besoins : mettre les titres et sous-titres en valeur, pour bien comprendre les différents aspects, les différentes parties de la leçon (cela contribue à l’organisation des connaissances dans notre cerveau) ; repérez et mettre en valeur les définitions importantes (et les dates clés en histoire). Choisissez un code dans la manière de mettre les choses en valeurs, pour qu’elles soient bien repérables (code couleur, encadrement, cercle, etc…). 
  • Je fais comme si j’étais l’enseignant qui explique la leçon, avec le cours sous le yeux, puis petit à petit, sans. Je n’hésite pas à théâtraliser : ajouter de l’émotion, mettre mes mains en mouvement, pour être pleinement dans mon rôle !
  • Je recopie une ou plusieurs fois. Il a été montré que l’écriture à la main renforce l’apprentissage et aide à garder une trace en mémoire, ce qui n’est pas le cas de l’écriture sur ordinateur / tablette. Recopier sa leçon (ou des extraits importants) aide ainsi à la mémorisation. En cas de dyslexie, dysorthographie, ce ne sera cependant pas la meilleure stratégie.  
  • Je fais un dessin qui parle de la leçon : illustrer une notion, un concept, associer une connaissance écrite à une image qui vous est personnelle (ce que je veux dire par « personnelle » est que cette image n’a pas besoin de recevoir la validation de qui que ce soit, le but est que cette illustration vous parle à vous, et que quand vous la regardez, vous vous souvenez pourquoi exactement vous avez dessiner çà, quel est le lien avec la leçon). Pour ceux qui ont une mémoire visuelle, cela peut être une bonne stratégie pour créer des images mentales, à condition que le choix du dessin soit bien réfléchit en rapport avec le sens de la leçon, ou de la notion à mémoriser. Il faudrait ensuite être capable d’expliquer à quelqu’un ce que les éléments du dessin signifient. 
  • J’utilise, je créé des stratégies mnémotechnique : pour retenir une liste de choses par exemple, ou une date. On connait presque tous celle du « Mais, ou et donc or ni car ? » pour retenir les conjonctions de coordination. Il existe aussi celle pour retenir les pays frontaliers de la France : « Mme ISABELA M. » : Italie, Suisse, Adore, Belgique, Espagne, Luxembourg, Allemagne, Monaco. Autre exemple : la création de l’URSS en 1922, car si je retourne SS, ça fait 22. Il en existe un grand nombre, mais on peut aussi en créer soi-même, et c’est d’ailleurs parfois encore plus efficace, car ça vient de nous-même. Un exemple d’astuce mnémotechnique pour les classes grammaticales ici
  • Je crée une carte mentale : cela permet de visuellement relier les connaissances entre elles, un peu comme on le fera aussi dans notre cerveau. Pour mémoriser ensuite la leçon, la carte mentale est efficace en particulier lorsque l’on a une mémoire plutôt visuelle (c’est-à-dire que l’on garde en tête une « photo » de cette carte, sur laquelle on arrivera à lire le contenu pour s’en souvenir). 
  • Je me documente, je regarde des vidéos sur le sujet. Cela permet d’aborder le sujet sous un autre angle de vu, expliqué différemment, et renforcer les connaissances qui seront entendues plusieurs fois, présentées de différentes manières. Vous trouverez ici une sélection de chaines Youtube pour vous aider dans les apprentissages avec des vidéos explicatives. 
  • Focus sur les fiches de révisions :

Elles peuvent être de plusieurs genres, en fonction des atouts de chacun, mais aussi de nos difficultés : on va mettre ne valeur ce que l’on a du mal à retenir, mais à notre manière. Voici différents exemples de type de fiche de révision possible :

  • La classique : le résumé de la leçon (des différentes parties de la leçon)
  • La leçon en schéma / carte mentale
  • La fiche en questions – réponses
  • Le format flash-card
Si je peux avoir l’aide d’une personne extérieure : 
  • Je discute de la leçon avec quelqu’un (qu’est-ce que j’en pense ; qu’est-ce que je trouve bizarre, drôle, triste… ; est-ce que çà me rappelle autre chose ; est-ce qu’il y a des mots que je n’avais jamais entendu, jamais vu…). 
  • Je demande à quelqu’un de me lire la leçon, et j’écoute très attentivement.
  • Je demande à quelqu’un de me poser des questions.
  • Je pose des questions sur la leçon à quelqu’un, et je vérifie qu’il ne se trompe pas, sinon je lui explique (en m’aidant de la leçon si besoin). Cet exercice peut être très bénéfique car il vous aidera à vous projeter dans ce que l’on peut attendre de vous au contrôle, tout en vérifiant votre bonne compréhension de la leçon. 
Mise en pratique pour se tester soi-même, quand la leçon semble sue : 
  • Je relis les exercices fait en classe, pour voir si je comprends bien.
  • Je refais les exercices du livre ou de mon cahier pour me tester (dans ma tête si ça me semble très facile, où en écrivant (à la manière brouillon, pas besoin de soigner la présentation, si j’ai besoin de temps pour y réfléchir) : calculs de math, schéma de sciences, frise chronologique en histoire, carte de géographie, etc.
  • Je cherche sur internet des exercices (ou même des contrôles) que je n’ai jamais vu mais dont le sujet est le même que ma leçon : ainsi, je me confronte à une application des connaissances dans un contexte que je n’a pas déjà vu, afin de tester mes connaissances. Réutilisez toujours bien le titre de la leçon, les enseignants suivent un programme qui est le même pour tous. 

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