Chef d’orchestre ? Metteur en scène ? Choisis le nom que tu souhaites, mais ce qu’il faut comprendre c’est que le chef, c’est toi !

En tant que chef, sans même t’en rendre compte, tu coordonnes l’action de tous les acteurs de ton cerveau pour maintenir l’équilibre. Cela inclus bien sûr tes différentes habiletés et compétences, mais aussi tes préférences, tes valeurs, tes croyances, et ton style. C’est la bonne combinaison de tout cela qui te permet d’avancer dans toutes les choses que tu entreprends.

Pourquoi une information aussi simple est-elle aussi importante ?

Car prendre conscience de soi-même, c’est se donner un pouvoir en plus !

« Connais-toi toi-même », disait Socrate.

En effet, plus tu connais ton propre fonctionnement, tes points forts mais aussi tes faiblesses, plus tu pourras agir en conséquence pour atteindre tes objectifs. 

Mais pour commencer…

L’astuce numéro 1, qui est aussi l’étape numéro 1, c’est d’aller à la découverte de ta petite voix intérieure. Celle qui parle souvent, parfois beaucoup, parfois pas assez. Cette petite voix intérieure, elle nous permet de nous parler à nous-même, de mettre des mots sur ce que l’on pense, ce que l’on ressent, mais aussi de nous donner des consignes pour nous  guider.

Commence par prendre conscience de cette petite voix : quand tu fais un exercice de math, qu’est-ce qu’elle te dit ? Quand tu essaies d’apprendre une leçon, que fait la petite voix dans ta tête ? Est-ce qu’elle se répète la leçon, est-ce qu’elle te parle d’autre chose « Tiens, il fait beau dehors j’irai bien faire du vélo ! » ? 

Parfois, notre petite voix se tait pour laisser plus de place à d’autres activités de notre cerveau. On se trouve alors à la deuxième étape : prendre conscience de ce qu’il se passe dans notre cerveau. Peut être que tu ne réussiras pas toujours à savoir ce que ta petite voix dit, tout simplement parce qu’elle ne parle pas, et utilise des images à la place par exemple. 

Imagine, quand tu veux te souvenir du trajet pour aller à l’école, est-ce que ta petite voix parle et te dit quelque chose comme « Alors, d’abord je prends la rue à coté de la boulangerie, ensuite je marche jusqu’au passage piéton, je traverse et je continue tout droit jusqu’au feu rouge… », ou, est-ce qu’à la place, les images du trajets défilent en silence dans ta tête ? 

Cette petite voix, elle peut t’aider à soutenir les autres activités de ton cerveau lorsque tu fais quelque chose de nouveau, ou de difficile. Cette petite voix, c’est le chef d’orchestre qui parle, et qui va donner les consignes au cerveau. Tu peux te servir d’elle pour comprendre ce qu’il se passe dans ta tête quand tu fais quelque chose. 


Entraine-toi à identifier tout ce qu’il se passe dans ton cerveau pour mieux te connaitre, et mieux comprendre comment tes processus cognitifs travaillent.

1. Tout d’abord, essaie de relier ces actions à gauche aux processus cognitifs sollicités qui correspondent :

Réponses détaillées :

Apprendre une poésie :

  • Attention : le point de départ pour mémoriser est toujours d’être attentif.
  • Langage écrit : je dois lire ma poésie plusieurs fois dans un premier temps.
  • Langage oral : je peux réciter à haute voix pour mémoriser.
  • Mémoire : je sollicite mes capacités de mémorisation, je projette d’apprendre (je ne lis pas juste pour lire).

Faire du vélo :

  • Perception visuelle et spatiale : j’observe ce qui m’entoure, ce qui se trouve sur mon chemin.
  • Attention : je suis attentif aux dangers qui pourrait survenir.
  • Mémoire : je me souviens comment pédaler, tenir en équilibre. Je connais mon trajet, les directions à suivre.
  • Contrôle moteur : je dois pédaler pour avancer, tenir mon guidon et le diriger. 

Ranger ma chambre :

  • Perception visuelle et spatiale : j’observe ce que j’ai à ranger, où je peux mettre chaque chose.
  • Attention : je repère tout ce qui n’est pas à sa place, ce qui traine.
  • Organisation : je prévois comment organiser et ranger mes affaires.
  • Contrôle moteur : je passe à l’action, je déplace les choses.
  • Flexibilité mentale : il n’y a peu de place sur cette étagère, dans ce tiroir, je vais devoir m’adapter, trouver une autre solution.

Raconter un souvenir :

  • Mémoire : je me remémore l’action, ce que je veux raconter.
  • Langage oral : je raconte, je fais des phrases claires, je donne des détails.
  • Organisation : je mets de l’ordre dans mon discours, pour que l’autre personne puisse bien comprendre.

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2. Librement, demande-toi maintenant ce qu’il se passe-t-il dans ta tête quand :

  • Tu racontes une histoire à quelqu’un ?
  • Tu ranges ta chambre ?
  • Tu ne comprends pas un exercice ?
  • Tu apprends une poésie ?
  • Tu fais du vélo ou des rollers ?

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